Le transport maritime est au cœur de l’économie mondiale, représentant plus de 80 % des échanges de marchandises. Depuis plusieurs décennies, le suivi des navires repose sur le système AIS (Automatic Identification System), qui transmet en temps réel la position et la vitesse des bateaux. Si cette technologie a amélioré la sécurité et la visibilité des flux, elle reste insuffisante pour prédire avec précision les temps d’arrivée. L’intelligence artificielle apporte aujourd’hui une nouvelle dimension, qui transforme la logistique maritime en profondeur.
Les limites de l’AIS classique
Le système AIS fournit des données instantanées : localisation, vitesse, direction. Ces informations permettent de suivre un navire à un moment donné, mais ne prennent pas en compte les aléas extérieurs. Une tempête, une congestion portuaire ou encore un changement de route peuvent bouleverser les prévisions. Résultat : des retards fréquents, une gestion difficile des escales et une planification logistique complexe.
L’apport décisif de l’intelligence artificielle
En intégrant l’IA, le suivi maritime franchit une nouvelle étape. Les algorithmes analysent simultanément les données AIS, les conditions météo, les courants, l’historique des trajets ou encore le trafic portuaire. Cela permet de calculer une ETA (Estimated Time of Arrival) beaucoup plus fiable. Avec des outils comme ceux proposés par Sinay, les acteurs disposent désormais d’une vision dynamique et prédictive.
Des bénéfices opérationnels et environnementaux
Une ETA précise est un atout stratégique pour les compagnies maritimes et les ports. Elle réduit les temps d’attente, fluidifie les opérations portuaires et améliore la gestion des équipes à quai. Mais au-delà de l’efficacité opérationnelle, cette technologie contribue aussi à la durabilité. En ajustant la vitesse ou la trajectoire d’un navire en fonction des prévisions, les compagnies limitent leur consommation de carburant et donc leurs émissions de CO₂.
Des acteurs engagés dans la transformation digitale
Des entreprises innovantes, comme Sinay, proposent des solutions de suivi maritime basées sur l’intelligence artificielle. Leur plateforme permet non seulement de calculer des ETA précises, mais aussi de suivre les conteneurs, d’anticiper la congestion portuaire et de mesurer l’impact environnemental des opérations. Un pas décisif vers le concept de « smart shipping » et de ports intelligents.
En somme, le passage du simple suivi AIS aux prédictions enrichies par l’IA marque une évolution majeure pour le transport maritime. Plus qu’un outil technologique, il s’agit d’un levier stratégique qui améliore la performance économique tout en soutenant la transition écologique.
